Depuis mars 2020, conduire une moto sans permis de conduire est une infraction. C’est pour cela que vous devez passer votre examen de code moto. Voici donc comment il se déroule.
Les prérequis avant l’examen de code moto
Avant de franchir les portes de la salle d’examen, il faut répondre à quelques exigences strictes. L’âge arrive en premier : prévoir 16 ans révolus pour la catégorie A1, ou attendre ses 17 ans pour viser la catégorie A2. Si l’âge correspond au niveau visé, il reste à obtenir le fameux numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé, le NEPH. Ce code à 12 chiffres ne s’octroie pas à la légère : il s’obtient après une inscription officielle auprès de l’État.
Pour faire la demande, il suffit de se rendre sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés, parfois avec l’appui d’une auto-école ou d’un organisme agréé. Une fois le NEPH transmis, il faut patienter deux jours avant de le voir activé. Ce code reste valide pour une durée de six mois, au-delà, il faut recommencer la démarche depuis le départ. Avant de penser à l’épreuve, il ne faudra pas oublier l’étape du paiement : chaque inscription coûte 30 euros TTC, tarif imposé par le ministère de l’Intérieur et identique pour tous.
La préparation de l’examen
Pour se donner toutes les chances, mieux vaut s’appuyer sur des supports sérieux pour préparer le code moto. Parmi les outils appréciés : Rousseau Moto, qui propose pas moins de 960 questions élaborées par des motards confirmés, couvrant l’ensemble des situations de circulation et des spécificités propres à la conduite d’une moto.
S’entraîner est devenu un jeu d’enfant, sur ordinateur, tablette ou mobile. On révise quand on veut, où l’on veut, et l’inscription s’effectue en quelques minutes seulement, les identifiants étant ensuite envoyés par mail. Avec la régularité et l’implication dans ces entraînements, la progression est visible à chaque session, l’assurance grandit, la mécanique du code s’ancre durablement. Ceux qui s’y tiennent mettent clairement toutes les chances de leur côté le jour J.
Le déroulement proprement dit de l’examen
Le jour de l’examen approche, la tension monte. Il vaut mieux prévoir d’arriver en avance : au moins quinze minutes gagnent en sérénité. Pour franchir la porte, il faut présenter une pièce d’identité à jour ou un passeport, accompagnée de la convocation imprimée. Faute de ces deux documents, pas d’accès à la salle d’examen.
Un casier individuel permet de déposer ses effets personnels, les objets considérés comme dangereux restent à la maison. Place au silence : une tablette est remise à chaque candidat, ainsi qu’un casque audio fourni par l’établissement. Les écouteurs personnels sont proscrits, sauf cas très spécifiques pour raison médicale.
Dès l’installation, on sélectionne la catégorie « moto », puis les consignes défilent à l’écran. Les questions débutent, chacune accompagnée d’un chronomètre de vingt secondes : il n’est pas possible de revenir en arrière. Cochez les bonnes réponses au fur et à mesure, validez la dernière, puis rendez le matériel à l’examinateur, et seulement alors, le droit de sortir s’obtient.
L’examen du code moto ne se limite pas à tester la capacité à reconnaître un panneau. Derrière ces étapes, c’est déjà le futur motard qui se construit, une détermination qui s’ancre, bien avant d’actionner la première poignée d’accélérateur : ce n’est plus seulement un examen, c’est le début d’une route à apprivoiser.

