Pourquoi les touristes viennent en Bretagne ?

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Pendant de nombreuses années, l’attractivité touristique de la Bretagne ne peut plus être démontrée. Chaque année, pas moins de 13 millions de visiteurs viennent admirer nos paysages, déguster notre gastronomie et découvrir notre culture. Chères au cœur de la France, les régions bretonnes se trouvent également dans les Britanniques, qui représentent elles-mêmes 35% des clients étrangers. Pendant les vacances, nos voisins Allemagne (15%) et Belges (13%) nous utilisent également pour se détendre. Un succès qui transcende nos frontières européennes parce que la Bretagne attire désormais les Japonais lors de leur séjour touristique en France.

Opération de séduction qui veut attirer les touristes japonais en Bretagne

Classé parmi les meilleurs touristes du monde par l’enquête TNS Infratest, il semble évident que les spécialistes du tourisme ont l’air doux pour les Japonais. Amicales, souriantes et désireuses de découvrir, elles sont uniques où qu’elles aillent. Il convient de noter qu’un touriste japonais consacre plus de 50% de son temps au shopping, et plus de 90% d’entre eux visitent des sites historiques ou des attractions culturelles.

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« 600 000 Japonais en France chaque année, 5 000 en Bretagne » — France 3 Bretagne

Seulement ici, si la moitié des vacanciers japonais profitent de leur séjour en France pour visiter le Mont-Saint-Michel, peu continuent l’expérience, continuant jusqu’à nos facultés bretonnes. Face à des données encourageantes, le CRT (Comité régional du tourisme) a lancé une campagne de communication avec la communauté japonaise. En plus de vouloir promouvoir notre culture de l’autre côté du monde, la question est aussi d’ordre économique. Il ne fait aucun doute que si la Bretagne attire davantage les Japonais demain, c’est une assurance qu’ils visitent nos musées, goûtent notre gastronomie et acquièrent des souvenirs typiques bretons.

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Bienvenue VIP pour l’une des mascottes japonaises

À séduire les vacanciers potentiels du soleil levant, le CRT a pari sur l’une des mascottes nationales. C’est ainsi que Kumamon, ambassadeur du bonheur japonais, a été invité à découvrir la Bretagne. Véritable vedette des réseaux sociaux, grâce à elle, les spécialistes du tourisme breton ont l’intention de faire connaître la région aux 800 000 adeptes de ce grand ours en peluche.

Après ses plus petites activités et gestes des groupes de télévision japonais, Kumamon fait une visite des principales attractions touristiques bretonnes. Des parcs ostréicoles de Cancale aux Menhirs de Monténeuf, en passant par Vannes, sans oublier le cours de crêpes de Saint-Malo, la volonté de la région est claire : pour que la Bretagne attire les Japonais, il est important de leur donner un aperçu de ce que notre culture a pour eux.

« 300 000 Japonais ont visité le Mont-Saint-Michel en 2014 » — Le Parisien

Aujourd’hui, l’observation est simple, peu de touristes japonais continuent à rester à l’extérieur du Mont-Saint-Michel. C’est pourquoi la CRT s’appuie sur le pouvoir médiatique de l’ambassadeur du Japon pour attirer les touristes du soleil levant et découvrir la Bretagne. Pour les professionnels du tourisme français, le défi et les retombées économiques attendues sont importants. Comme chaque découverte et aventure de Kumamon se transmet au Japon, ils espèrent trouver un lieu de choix dans le cœur des Japonais, aux côtés de Paris et du Mont-Saint-Michel.

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Succès breton crêpe au pays du soleil levant

Lors de sa visite à Saint-Malo, Kumamon apprend à créer ses propres galettes. Invité exceptionnelle, professeur exceptionnel. Ainsi, à l’Atelier de la Crepe de Bertranda Larchera, la mascotte japonaise a fait sauter ses premières répétitions culinaires. Cours privé informé sur les sites de réseautage social pour la joie de ses 800 000 adeptes.

Pour cette leçon de cuisine, la place bretonne et l’enseignant n’ont pas été choisis au hasard. En effet, Bertrand Larcher n’est pas un étranger aux yeux des Japonais. Depuis 1996, le restaurateur français savoure son restaurant « Le Bretagne » à Tokyo. Après un moment de découverte, les Japonais adorent désormais de ses galettes. Fort de ce succès qui ne cesse de grandir depuis 23 ans, Bertrand Larcher continue de fée connaître la gastronomie bretonne au pay du soleil levant. Désormais ce ne sont pas moins d’une dizaine de crêperies Breize Café qui ne désemplissent pas et accueillant quotidiennement les Japonais partout dans leur płatności.

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Marin breton : vedette robes japonaises

Si, en France, le succès du marin n’est plus démontré, il convient de noter que le marin tricoté a également conquis les cœurs des Japonais. En effet, de l’autre côté de la planète tout le monde l’arrache. Parmi les marques bretonnes qui le composent, l’entreprise centenaire de Le Minor exporte 60 % de sa production vers le Japon. Ancré en France comme une robe marine traditionnelle par excellence, le marin est considéré par les Japonais comme un vrai costume de luxe, extrêmement à la mode.

« Les #Leminor c’est 11 405 publications qui fournisseur principalement du Japon et de l’Asie » — Jérôme Permingeat, directeur général Le Minor

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2019.12.19 ・Pour une exposition de marque de denim que j’aime toujours 👖❤️ Et @hanadako_garden a sur moi-même @upperhights à KATIE ✨ Junchan commandé @redcardtokyo Jeanius je porte était 🤣 Je devrais commander Jeanius encore plus maintenant LOL… #upperhights #redcard #leminor #展示会 #2020SS

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récement rachetée par deux Jeunes entrepreneurs français, la marque Le Minor travaille au développement de sa présence digitale depuis 2018. En effet, en France et avant son acquisition, il était presque impossible de commander ou même de contacter la société pour d’éventuels achats en ligne. Paradoxalement, les Japonais n’ont jamais eu à s’en inquiéter. Ultra connectés et passionnés par les nouvelles technologies, ils ont eux-mêmes positionné le marin comme une véritable star des réseaux sociaux. Devenir vêtements haut de gamme, a été vendu en ligne depuis des années et bien sûr l’histoire de succès de breton tricot au pays du soleil levant n’est pas prêt à arrêter !

© Noah C. Photographie Si la Bretagne attire aujourd’hui les Japonais, c’est peut-être parce qu’il existe un lien entre les deux communautés. En fait, il s’agit d’un peu sur les habitants de l’île qui explorent le territoire, la culture et la population qu’ils conservent en tant que tels. Face à la curiosité infinie des touristes japonais, la Bretagne a tous les atouts pour leur faire plaisir. Les découvertes, les amateurs de shopping, les passionnés des médias sociaux et les spécialistes de la photo représentent une véritable opportunité de faire connaître notre région à l’international. Si au Tokyo Breizh Café les détroits sont populaires, c’est aussi le cas pour Mamie du côté londonien, où la gastronomie bretonne fabrique des tasses smakowe anglais wrestling.

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